Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 11:36

Le suicide est une mort encore remplie de tabous et d'idées reçues. Dans le cadre de la  16ème Journée nationale pour la prévention du suicide , nous avons rencontré Lucie Alingrid (assistance sociale).

 

Lorsqu'il s'agit de suicide, on pense immédiatement aux drames illustrés dans les journaux : allant de cette adolescente qui s'est provoquée une overdose médicamenteuse à cet employé de France Telecom qui a mis fin à ses jours. Or, « toutes les tranches de vie sont concernées par le suicide. Mais il faut savoir que ce sont les personnes âgées les plus touchées. », détaille Lucie Alingrid, assistante sociale.

 

Pour déceler les symptômes de ce mal-être et prévenir le passage à l'acte, il n'existe pas de méthodes infaillibles. Néanmoins, « on peut détecter la détresse chez l'enfant, elle peut se caractériser par un repli dans sa scolarité. » Les maux de l'esprit vont souvent s'exprimer par des gestes et des actes . Chez un proche, des attitudes peu ordinaires peuvent alerter : « par exemple, s'il se met à faire des dons parmi des objets personnels ou encore s'il écrit des lettres de remerciements à son entourage. » Enfin, certaines personnes préfèrent s'isoler.

 

La plupart du temps dans les tentatives de suicide, on décèle de réelles envies de mourir. La douleur devient tellement importante que la personne veut qu'elle cesse et de là elle en vient au geste fatal. Le dialogue devient donc essentiel. « Il ne va pas annuler la souffrance, mais la personne pourra la partager et ensuite aller mieux ».

 

« Certaines personnes pensent que parler du suicide avec un malade peut précipiter le passage à l'acte. Mais ce ne sont que des idées reçues », explique Lucie Alingrid. En effet, pour notre assistance sociale, il faut au contraire parler pour prévenir le mal. « Tant que le dialogue se maintient, c'est une marche de plus vers la vie ».

ecoute suicide

Partager cet article
Repost0

commentaires